When we start killing

Je ne savais pas vraiment où le mettre (poème ou histoires). Moi j'le classe dans pensées.
Voilà.

When we start killing.

Parce que je vis dans un monde, entouré d’êtres.
Que je suis la seule à voir.
Et non. Tu ne devrais pas me faire confiance.
Moi je l’ai fait. Et voit ce que cela a donné.
Non, n’ai pas confiance en moi. Ne fait pas que prétendre, fait-le.
J’aide le destin, je le pousse. Tu ne devrais plus maintenant.
Maudit soit le fruit de tes songes. Moi je sais.
Moi je sais que tu parles. Que tu parles sans gestes.
Ce n’est pas grave. Ils sont tous comme ça, tous comme toi.
Ils sont lâche, ils sont faible. Ils sont humain.
Tout comme toi, ils sont pire.
Moi je sais. Que tu l’es écrases en claquant des doigts.
Tu parles, ils t’écoutent, et toi tu les laisses parler.
Ils t’écoutent plus. Tu crèves.
Cesse de prétendre que tu tues tout.
Montre, prouve. Crie ce que tu n’oses pas !
J’lui pèterai sa gueule, jusqu'à quand elle ne pourra plus l’ouvrir.
Toi tu ramasseras son sang.
Faible de ta force, et tangible d’irréalité.
Je garderai le secret. Ils ne savent pas.
Ils sont aveugle. Comme toi.
Ne t’en fais pas. Je saurais rester discrète.
Je saurais les détruire. Un par un.
Je saurais te laisser le choix. A la fin.
Ce n’est pas la force qui vainc. C’est la puissance.
Ouvrez-moi vos portes. Que je vous ouvre le ventre.
Non, ne t’attache plus à moi. Ne t’en fait pas. Je vais bien.
Cesse de prétendre. Tout ce que tu n’es pas, c’est ce que tu parais.
Mensonges. Illusions. Domination.
C’est ce qui te forme. C’est ce qui les aveugles.
Ils sont sots. Ils sont si humain.
Ils voient, sans regarder. Ils entendent, sans écouter.
Parce que mon silence aussi, finira par faire du bruit.
Et tu as emprunté leur corps, tu leurs rendras légèrement abîmer.
Pourquoi ? Parce que je me le demande.
Parce que tu condamnes les différences.
Parce qu’au fond. Oui. Je sais.
Je sais ce que tu prônes.
Tu prônes. Ce dont tu n’est pas capable.
Comme eux tous. Comme les humains.
Qu’est-ce qui te sauve ? C’est si facile.
Leur crainte. Oui. Leur anxiété.
La peur est le meilleur moyen d’empêcher les gens à chercher la vérité.
Mais la peur n’est rien. Certains ne sont pas humains.
Et non. Ce n’est pas nous qui marchons pas droit.
C’est le monde qui va de travers.
Il n’est aucune vengeance. Il n’est qu’offense.
Ainsi. Il est beau de se dire fort.
Mais en vain. Il est dure de le prouver.
Meurtrière … Dénouée ou liée. Ils crèveront tous.
Ils sont lâche, ils sont faible. Ils sont humain.
Tout comme toi, ils sont pire.


© Ephysia

J'adore...
vraiment c'est...hum...comment commenté un tel texte ? Il se ressent, il se comprend, mais l'expliquer...
c'est puissant, cinglant, chacun peut s'identifier au texte (ou presque) de par son vécu, alors on arrive mieux à se l'imager.
C'est simplement très réussit, cru, fort, parfait...une évicération (ça irait avec le texte non ? lol)
On ressent vraiment le sentiment qui s'en degage...une "colère dégoutée" vraiment palpable (je me lancerais pas dans un commentaire litéraire lol, je sans que ça me vient alors j'arrete la)
j'adore^^

je le verrais très bien en chanson, sur un rythme du style de Eths...
mais rien qu'en texte lui même, c'est extra !

Tout ça

Merci, Oui en effet, c'est ressenti, ce n'est même pas penser, c'est l'inconscient, qui parle consiament.

Enfin soit. Que du bonheur quoi